Peu de temps après le 11 septembre, plus de 140 israéliens furent arrêtés pour espionnage, nombreux d’entre eux s’étaient fait passer pour des étudiants en art. Les suspects avaient ciblé et pénétré les bases militaires, la DEA, le FBI, les services secrets, l’ATF, les douanes américaines, l’IRS, l’INS, l’EPA, le ministère de l’intérieur, le département Marshal américain, plusieurs bureaux d’avocats américains, des bureaux secrets du gouvernement et même les maisons privées non répertoriées des forces de l’ordre/agents de renseignement. La plupart des suspects ont servi dans des services de renseignement militaires, d’interception de surveillance électronique et/ou des unités d’ordonnance explosives. Des dizaines d’israéliens furent arrêtés dans des kiosques de centres commerciaux américains travaillant sous couverture pour une opération d’espionnage. Soixante suspects détenus travaillaient pour la société israélienne AMDOCS, offrant des appels d’assistance-annuaire et presque tous les services d’appels et de facturations des services des États-Unis grâce à des contrats signés avec les 25 plus grandes compagnies de téléphone américaines.
Après le 9 septembre, le maire de New York Rudolph ‘Rudy’ Giuliani avait procédé au déblaiement immédiat du site avec près de 120 camions-bennes de 1,5 millions de tonnes de débris encore en combustion – contenant des parties de corps et des preuves primordiales qui furent détruites – dont une grande partie de l’acier déchiqueté fut tamisée à la hâte et vendue à un prix réduit à la société chinoise Baosteel pour empêcher qu’une enquête approfondie sur la scène du crime ne soit réalisée. Une attaque qui avait été la cause du plus grand nombre de victimes et de dommages de propriétés jamais connue dans toute l’histoire des États-Unis. Giuliani a par la suite menti et changé son histoire en affirmant qu’il avait soi-disant reçu un avertissement au sujet de l’effondrement des tours jumelles qu’il n’avait pas transmis aux autres.
Une autre conséquence du 9 septembre était le danger pour la santé aux milliers de personnes présentes sur les lieux et aux premiers intervenants des services d’urgence qui furent engloutis par l’amiante, le benzène, le cadmium, le plomb, le mercure et d’autres particules toxiques, desquels ils souffrent toujours et continuent à mourir du cancer malgré les confirmations répétées à l’époque de Chritine Todd Whitman, l’administrateur de l’Agence de protection de l’environnement, que l’air était sans danger à respirer et que le niveau de contamination était bas ou inexistant - un mensonge audacieux auquel elle s’est obstinément attachée jusqu’à ce jour.
La dissimulation de la vérité fut orchestrée par l’administration Bush et le président pendant 441 jours jusqu’au 27 novembre 2002 en s’opposant à une enquête et en poussant le chef de la majorité du Sénat, Tom Daschle, à restreindre l’enquête du Congrès et à refuser de mettre en place une commission pour enquêter sur les événements tragiques de cette journée. Le fait que le président ait voulu limiter la portée de toute enquête fut affirmé par son choix initial du mégalomaniaque Henry Kissinger comme président hésitant sur la question du conflit d’intérêt qui l’avait conduit à démissionner sans gloire. Sans se laisser décourager, l’administration Bush fit nomma furtivement le juif sioniste Philip Zelikow – un ancien membre de l’ancien Conseil de sécurité nationale de l’administration Bush – directeur exécutif de la Commission qui avait exercé un contrôle criminel et subversif sur la direction et la portée de l’enquête. Son remplaçant Henry Kissinger – l’ancien gouverneur du New Jersey, Thomas Kean – a par la suite décrit la Commission comme ayant été délibérément établie pour échouer en étant, entre autres, sous-financée et précipitée.
A l’insu d’autres membres de la Commission de l’époque était le fait – qui n’a jamais été divulgué au public jusqu’aux derniers mois de l’enquête de la Commission – que Philip Zelikow avait rédigé un document de 31 pages en septembre 2002 intitulé ‘La stratégie de la sécurité nationale des États-Unis’, soumis par l’administration Bush au Congrès. Le document préconisait que les États-Unis devaient édifier et maintenir des défenses militaires au-delà de toute contestation ; devaient veiller à ce que des efforts soient déployés pour s’assurer que la sécurité et la protection des américains ne soient pas entravées par des enquêtes, des investigations ou des poursuites en Cour pénale ; et doivaient déclarer une guerre contre le terrorisme parce que « l’ennemi n’est pas un seul régime ou une seule personne ou une seule religion ou une seule idéologie. L’ennemi est le terrorisme – violence préméditée, politiquement motivée et perpétrée contre des innocents ». Le document de Zelikow, qui était un renversement fondamental des principes américains de confinement et de dissuasion, avait manifestement été rédigé en faisant référence à l’Irak et ce fut étrange de voir comment – que ce soit par coïncidence ou planifié – les événements du 9 septembre et ceux qui ont suivi se trouvaient être conformes au plan israélien de la division et la destruction de ses principaux rivaux arabes au Moyen-Orient.
Dans son livre At the Centre of the Storm : My Years at the CIA (Au milieu de la tempête : mes années à la CIA), George Tenet, ancien directeur de l’agence, a déclaré avoir rencontré par hasard le lendemain de l’attaque Richard Perle, un néoconservateur de premier plan et le chef du Conseil de la politique de défense, en sortant de la Maison Blanche. Tenet affirma que Perle s’était tourné vers lui et lui avait dit : « Irak doit payer pour ce qui s’est passé hier. Ils en sont responsables. » Cela dit en dépit du fait que Tenet ait déclaré que « le renseignement » n’avait présenté « aucune preuve de la complicité de l’Irak » dans ces attaques. A la suite de l’incitation incessante des néo-conservateurs sionistes dans le gouvernement américain, les États-Unis ont mené l’invasion illégale de l’Irak.
Le New York Times a rapporté que lorsqu’on a « demandé ce soir ce que l’attaque signifiait aux relations entre les États-Unis et Israël, Benjamin Netanyahu, l’ancien premier ministre, a répondu, « C’est très bien. » Puis il s’est repris : « Eh bien, pas très bien, mais cela va générer une entente rapide. » Il avait prédit que l’attaque « renforcerait les liens entre nos deux peuples, parce que nous avons connu la terreur pendant de longues décennies, et que les États-Unis avaient subi une hémorragie massive de terreur. »
L’attaque planifiée de Pierre contre une cible ostensiblement juive à Paris devait être à la suite de l’avertissement arrogant et inquiétant du premier ministre israélien, qui avait dit que le parlement français commettrait une « grave erreur » s’il votait la reconnaissance d’un Etat palestinien. L’attaque avait pour but de prévenir la montée récente du soutien de l’opinion publique européenne pour un Etat palestinien – une idée incompatible à l’idéologie sioniste apartheid d’un Grand Israël (Eretz Yisrael) seulement pour les juifs – en attisant les flammes de l’islamophobie, qui à son tour entraverait et discréditerait les aspirations palestiniennes. Bien que Pierre n’avait pas d’illusions sur l’attentat prévu à Paris d’avoir la même propagande que le 9 septembre pour profiter à Israël, il était néanmoins confiant qu’une série d’attaques beaucoup moins grandes à Paris et dans d’autres villes européennes atteindraient l’objectif de perpétuer l’horreur et la peur de l’islam comme une religion de haine chez les masses occidentales aveuglées et endoctrinées, et de pousser la France à devenir un Etat militarisé rempli de suspicion, de peur et de haine raciale.
4
Dimanche 6 décembre
Londres, Angleterre
Les dimanches, le directeur général du Conseil des députés des britanniques juifs ne se rendait généralement pas au bureau du conseil dans les rues du nord de Londres. Mais aujourd’hui c’était une exception, parce que la campagne actuelle discréditait le Parti travailliste britannique – dont le nouveau dirigeant avait dans le passé qualifié les politiciens israéliens de ‘criminels’ et avait critiqué la couverture de la Palestine par la BBC – en l’accusant d’antisémitisme. Elle était sur le point de se mettre au travail lorsqu’elle reçut un coup de fil de l’agent des communications du Conseil lui demandant de lire le dernier article de Mark Banner sur Israël. Elle ne perdit pas de temps à le faire et fut outragée par ce qu’elle lut.
La tendance historique d’Israël au chantage, à la corruption et à l’intimidation
Mark Banner
Dimanche 6 décembre
Le 26 novembre 1947, lorsqu’il était devenu évident aux sionistes et à leurs partisans que le vote de l’ONU sur la partition de la Palestine serait en deçà de la majorité requise des deux tiers à l’Assemblée générale, ils firent obstruction pour reporter le vote après la Thanksgiving et gagner du temps. Ils pourraient alors menacer certains pays comme la Grèce – qui avait l’intention de voter contre - pour qu’ils changent leurs votes. Le président américain Truman, qui avait été également menacé de perdre le soutien juif lors de sa prochaine élection présidentielle, a déclaré plus tard que :
« Les faits étaient que non seulement il y avait des mouvements de pression à l’ONU jamais connu auparavant, mais la Maison Blanche a également été soumise à un barrage constant. Je ne pense pas qu’il y eu jamais autant de pression et de propagande contre la Maison Blanche que dans le cas présent. La persistance de certains dirigeants extrémistes sionistes – motivés par des motifs politiques et se livrant à des menaces politiques – m’avait perturbé et ennuyé. »
Le 29 novembre 1947, l’ONU avait voté pour un plan de partition modifié – malgré l’opposition arabe basée sur la violation des principes de l’ONU d’autodétermination nationale – recommandant la création d’états arabe et juif avec un régime international spécial pour la ville de Jérusalem. L’adoption de la résolution provoqua le conflit 1947/48 avec des atrocités commises par des gangs terroristes sionistes, dont la violence génocidaire fut responsable du meurtre de milliers de civils palestiniens non-armés et de l’exode forcée de plus de 750 000 autres. A l’époque, le consensus de l’opinion mondiale était que la création litigieuse d’Israël soit autorisée comme un acte conscient et volontaire de compensation de l’Holocauste en tolérant ses crimes contre l’humanité. Depuis, Israël a fermement adhéré à cette tactique efficace de chantage, de corruption et d’intimidation pour réprimer et faire taire – avec accusations d’antisémitisme et de déni de l’Holocauste – toute critique des violations flagrantes des droits de l’homme et de son mépris arrogant au droit international.
La peur d’être accusé d’antisémitisme était devenue depuis une phobie mondiale que l’apartheid israélienne sioniste renforce avec la vigilance de type Gestapo qui s’est imprégnée dans les médias, les parlements et les universités. Ceci est particulièrement évident aux États-Unis où le comité des affaires publiques américaines d’Israël (AIPAC) est actif sur les campus avec un programme de développement du leadership politique d’activités pro-israéliennes comprenant des rapports sur les membres, les étudiants et les organisations universitaires qui critiquent les politiques israéliennes. Les « mécréants » – exposés dans le Guide universitaire de l’AIPAC et la Surveillance campus pro-israélienne – sont ensuite soumis au harcèlement, à la suspension et même au renvoi.
L’influence de l’AIPAC auprès du gouvernement américain comprend la fourniture de documents de position politique mettant l’accent sur l’importance stratégique illusoire d’Israël aux États-Unis. L’archive du Congrès est surveillée quotidiennement et des dossiers complets sont tenus sur les discours, les commentaires informels, la correspondance constitutive et les procédures de vote des membres sur les questions liées à Israël. L’AIPAC estime lui-même que plus de la moitié des membres du Congrès et du Sénat (qui mettent les intérêts israéliens au-dessus des citoyens de leur pays) peut toujours être invoquée pour un soutien sans faille. Chaque année entre 70 et 90 d’entre eux sont récompensés de voyages en Israël ‘financés par l’AIPAC’. L’ironie derrière l’érosion de l’AIPAC de la démocratie américaine est qu’elle est financée – avec près de 4 milliards de dollars d’aide américaine à Israël – des contribuables des américains, dont 50 millions vivent en dessous du seuil de pauvreté avec 47 millions d’entre eux recevant des coupons alimentaires.
Le cancer insidieux de l’AIPAC se propage également grâce à des voyages au frais de la princesse offerts par les groupes ‘Friends of Israël’ (Amis d’Israël) dont la plupart sont membres dans les parlements européens, par le Conseil australien des affaires juives et israéliennes (AIJAC) et par le Comité des affaires publiques sud-africaines d’Israël (SAIPAC) récemment créé s’efforçant à faire taire la critique d’un peuple familier avec les iniquités de l’Apartheid.
De plus, les grands médias – pour la plupart appartenant ou influencés par les amis d’Israël – sont également entravés par la peur d’offenser le lobby sioniste qui insiste que même le terme ‘Apartheid en Israël’ est antisémite. Cette mainmise sur les médias est renforcée par les organismes de surveillance sioniste des médias, tels que le Comité pour l’exactitude de compte-rendu au Moyen-Orient en Amérique (CAMERA) et la BBC Watch britannique, qui ne perdent pas de temps à dénicher toute référence négative à Israël.
En dépit d’être une nation dans une crise existentielle profonde, l’Israël culoté continue à prétendre être une démocratie sociale juive avec des valeurs éthiques exemplaires. De telles revendications servent de couverture pour les mensonges, la tromperie, le vol et le meurtre illimité, tout en assurant son irresponsabilité pour ses crimes odieux en déséquilibrant le processus de gouvernance démocratique occidentale. Au lieu de condamner inconditionnellement Israël pour sa dernière attaque contre les palestiniens de Gaza, les dirigeants occidentaux nous prouvent qu’ils ont été achetés pour trahir les valeurs morales de leurs électeurs en dénonçant le faux principe de la « légitime défense d’Israël » en tant qu’état juif.
Israël ne possède pas ce droit – que ce soit par Dieu ou autre – car pendant près de 70 ans, il fut l’agresseur en utilisant une brutalité génocidaire similaire à celle des Nazis. L’objectif du sionisme de créer un « Grand Israël » exige l’expulsion « définitive » des non-juifs, même si cela signifierait que – comme l’a récemment déclaré le ministre de l’intérieur israélien – « Gaza soit envoyée au temps du Moyen-Âge. » Pendant la Seconde guerre mondiale, d’innombrables vies et ressources ont été consacrées pour vaincre le nazisme. Pourtant, aujourd’hui, aucun effort n’est fait alors qu’une forme maléfique encore plus insidieuse détruit lentement le concept de gouvernance démocratique et que la décence humaine se meurt.
Le moment est venu pour que la ‘majorité silencieuse’ proclame enfin tout haut son outrage – sans manifestations, ni violences – en envoyant sans relâche des messages courriel à leurs représentants élus. Les politiciens immoraux dont la boîte de réception est régulièrement inondée de milliers de courriels prendre vite conscience qu’ignorer la volonté de la majorité pour servir la minorité sioniste et les intérêts des entreprises n’aboutirait pas à leur réélection. Le peuple palestinien ne devrait pas être obligé de continuer à payer le prix pour le complexe de culpabilité de l’occident concernant l’Holocauste.
5
Mercredi 9 décembre
Talbiyah, Jérusalem-Ouest
Bien qu’étant confortablement retraité dans sa résidence de haut de gamme de 1,5 millions de dollars – des meubles sur mesure, une piscine et un jardin bien arrosé avec des pelouses bien entretenues – à Disraeli Street dans le riche quartier de Talbiyah à Jérusalem-Ouest où d’importants représentants gouvernementaux résidaient, Abe Goldman se levait tous les jours à sept heures du matin pour prendre un café en lisant les dernières nouvelles et ses courriels. Sud-africain né et élevé juif, Goldman connaissait déjà les ramifications d’être un colon indésirable dans un état d’apartheid, où le déplacement et l’oppression de la population indigène était un élément essentiel du colonialisme qui devait être continuellement justifié au reste du monde en contrôlant et en influençant sa perception à accepter l’inacceptable.
L’essor fulgurant de Goldman à Johannesburg s’était produit après l’obtention de son diplôme en droit commercial à l’université Free State Faculty of Law à Bloemfontein. Après avoir passé trois ans dans un cabinet d’avocats commercial, il trouva un poste au département juridique d’un conglomérat minier qui contrôlait près de 1 200 filiales impliquées dans tout, de l’extraction du charbon anthracite à l’exploitation de la culture zouloue aux fins touristiques.
Son opportunité de promouvoir sa carrière s’est alors produite fortuitement au début des années 60, lorsque le Conseil de sécurité des Nations Unies avait condamné l’apartheid et instauré un embargo volontaire sur les armes. En raison d’une série de sanctions accrue et continuelle contre l’Afrique du sud, le gouvernement afrikaner et les conglomérats des affaires devaient contourner les embargos et trouver d’autres sources d’approvisionnement et d’exportation. Israël était leur premier choix, non seulement en raison de ses relations juives commerciales sud-africaines, mais également en raison du fait que ces deux nations partageaient des défis sociopolitiques similaires.
Au cours des premières années qui avaient suivi sa création en tant qu’état, Israël avait entretenu des relations amicales avec plusieurs pays africains anti-apartheid, dont le soutien à l’Assemblée générale des Nations Unis Israël devait contrer l’opposition musulmane arabe. Alors que les pays africains cessaient progressivement de soutenir Israël dont les politiques d’apartheid étaient perçues comme étant plus dures que celles des afrikaner en Afrique du sud, Israël fut obligé de chercher un allié africain alternatif et c’était avec l’Afrique du sud qu’une alliance d’intérêts partagés commença à se concrétiser. Pour commencer, les deux états ont été établis sur des terres volées des autochtones, tous deux étaient en infériorité numérique et entourés d’ennemis qui devaient être désunis et tenus à distance par la force militaire, et tous deux étaient souvent condamnés par les résolutions de l’ONU, qui dans le cas d’Israël étaient toujours votées à l’encontre par son allié superpuissant laquais et politiquement dénaturé, les États-Unis.
Comme la poursuite d’une alliance commerciale était d’une importance vitale, Goldman fut envoyé pour la toute première fois en Israël dans le cadre d’une mission d’exploration, en tant qu’envoyé officiel du gouvernement sud-africain et des intérêts commerciaux des entreprises. Son objectif le plus pressant était d’assurer un approvisionnement vital de munitions par Israël, munitions indispensables pour la suppression continue de la majorité noire sud-africaine. A un moment donné, Israël avait même accepté de vendre des armes nucléaires à l’Afrique du sud, mais l’accord échoua en raison des coûts prohibant. En plus de négocier un accord d’approvisionnement en munitions en utilisant Israël comme intermédiaire pour acheter des armes des autres pays qui étaient hors des limites de l’Afrique du sud, Goldman avait également contribué à arranger l’expédition par avion de produits agricoles sud-africains en Israël, où ils étaient reconditionnés et réexportés comme étant d’origine israélienne. Ces produits israéliens finissaient alors par se retrouver sur les rayons des grands supermarchés européens en violation aux lois d’embargos.
Le service de Goldman à la nation afrikaner fut finalement reconnu en 1983 lorsqu’il fut le seul non-afrikaner à devenir membre honoré de la société secrète Afrikaner Broederbond (Confrérie), fondée après la deuxième guerre anglo-boer de 1899 lorsque la dépression, après une grave sécheresse et de mauvaises récoltes forçant de nombreux afrikaners à travailler dans les villes et les mines comme travailleurs marginaux – une situation qui avait servi à accentuer les tensions raciales entre les afrikaners et les britanniques plutôt qu’entre les blancs et les noirs. L’anglicisation forcée de la culture afrikaner et le débat de se joindre ou non aux côtés des britanniques dans la première guerre mondiale étaient également l’origine de débats et de divisions au sein du peuple afrikaner. C’est donc au cours de cette période de doute et de désillusion que l’Afrikaner Broederbond fut créé en 1918 pour œuvrer à l’unification du peuple afrikaner et provoquer la victoire électorale éventuelle du Parti national afrikaner en 1948.
Bien que Goldman fut impressionné par la façon dont les destins de beaucoup pouvaient être déterminés en secret par la volonté de quelques-uns – parce qu’ils étaient invisibles, inconnus et ignorés – il réalisa néanmoins que la domination de la minorité blanche disparaitrait bientôt. Il lui était évident que le royaume afrikaner était voué à l’échec et que les juifs s’en tireraient en Palestine. Les afrikaners ne pourraient jamais espérer continuer de s’en tirer en Afrique du sud. Les afrikaners, contrairement aux juifs, n’avaient pas été victimes d’un Holocauste. Les souffrances des afrikaners – 26 000 (10% de la population afrikaner) sont morts dans les camps de concentration au cours de la guerre de Boer – n’étaient pas comparables à celles de l’Holocauste qui avait réuni les nombreuses compassions internationales tolérant des violations continues des droits de l’homme contre une population autochtone. Les afrikaners, contrairement aux israéliens, n’avaient pas l’avantage d’avoir le soutien des vetos américains à l’Assemblée des Nations Unies. Les afrikaners ne disposaient pas d’un réseau mondial de lobbyistes bien financés, en mesure d’acheter l’influence politique, de contrôler les reportages médiatiques et de réprimer l’opinion publique négative. Les afrikaners n’avaient pas d’agents occidentaux politiciens qui influençaient et souillaient le processus démocratique en leur faveur pour soutenir perfidement une prétendue prétention judaïque biblique à la « terre promise ».
En février 1987, Goldman avait commencé à prendre ses dispositions pour profiter de la loi israélienne du retour : un principe fondamental de l’idéologie sioniste qui accordait à chaque juif du monde – y compris ceux dont les ancêtres n’ont jamais été ou n’ont jamais eu de lien avec Israël – le droit de s’installer sur une terre de laquelle les palestiniens autochtones avaient été terrorisés et expulsés de force par les forces paramilitaires sionistes. Par conséquent, près de sept millions de réfugiés palestiniens sans ce ‘droit de retour’ et considérés apatrides furent privés de tous les droits de l’homme fondamentaux que les gouvernements occidentaux contrôlés par les sionistes prétendaient constamment et impunément se battre pour. En juillet 1988, Goldman et sa famille retournèrent en Israël et devinrent des citoyens israéliens. Ils avaient tout simplement déménagé d’un état d’apartheid à un autre état d’apartheid, dont les politiques beaucoup plus barbares avaient été pieusement conditionnées et vendues au monde comme le seul principe de démocratie au Moyen-Orient, et ont convaincu les nations occidentales dont certaines avaient été un jour des maîtres coloniaux.
Peu de temps après s’être installé à Jérusalem-Ouest et avoir créé son propre cabinet juridique – suite à sa brève expérience de la société en Afrique du sud – Goldman s’était joint à la Ville Sainte maçonnique anglophone. La franc-maçonnerie et le judaïsme avaient longtemps partagé une fixation du Temple de Salomon avec la tradition maçonnique alléguant que le légendaire Hiram Abiff (appelé Hiram dans la Bible), architecte et maître artificier, était un personnage allégorique avec un rôle proéminent dans une pièce secrètement jouée pendant les cérémonies d’initiation au Troisième degré de la franc-maçonnerie.
« Le roi Salomon fit venir de Tyr Hiram, fils d’une veuve de la tribu de Nephthali, et d’un père Tyrien, qui travaillait sur l’airain. Hiram était rempli de sagesse, d’intelligence, et des savoir pour faire toutes sortes d’ouvrages d’airain. Il arriva auprès du roi Salomon, et il exécuta tous ses ouvrages… »