«Дева со знаменем». История Франции XV–XXI вв. в портретах Жанны д’Арк
3
См., к примеру: Hadjinicolaou N. «La Liberté guidant le peuple» de Delacroix devant son premier public // Actes de la recherche en sciences sociales. 1979. T. 28. P. 3–26; Kidd W. Les caprices anglais de Marianne. La caricature britannique des années 1990 // La République en représentations. Autour de l’œuvre de Maurice Agulhon / Ed. par M. Agulhon, A. Becker, E. Cohen. P., 2006. P. 379–391, здесь Р. 379–380.
4
Agulhon M. Esquisse pour une archéologie de la République. L’allégorie civique féminine // AESC. 1973. T. 28 (1). P. 5–34, особенно Р. 25–28; Idem. Marianne au combat: l’imagerie et la symbolique républicaines de 1789 à 1880. P., 1979. P. 18–48; Idem. Marianne, réflexions sur une histoire // Annales historiques de la Révolution française. 1992. № 289. P. 313–322.
5
Toussaint H. La Liberté guidant le peuple. Р., 1982. P. 36.
6
О военном походе Карла Смелого, попытавшегося захватить всю северную Францию, см. подробнее: Cauchies J.‐M. Louis XI et Charles le Hardi. Bruxelles, 1996. P. 147–159. Об осаде Бове: Ganiage J. Histoire de Beauvais et du Beauvaisis. Toulouse, 1987. P. 76–79.
7
«…et en perpetuel memoire de ladicte procession ainsi faictes par les femmes de ladicte ville pendant et durant ladicte hostillité, et de leur bonne constance, vertu et obeissance, avons en outre voulu et ordonné que icelles femmes aillent d’ores en avant en la procession, incontinent après le clergié, et precedent les homme icelluy jour» (Privilèges accordés aux Femmes et Filles de la ville de Beauvais // Ordonnances des rois de France de la troisième race. P., 1723–1849. 22 vol. T. 17. P. 581–584, здесь Р. 582).
8
«…et en oultre, que toutes les femmes et filles qui sont à present et seront cy-après en ladicte ville, se puissent et chacune d’icelles à tousjours, le jour et sollempnité de leurs nopces, et toutes autres foiz que bon leur semblera, parer, vestir et aourner de tels vestemens, atours, paremens, joyaulx et aornemens que bon leur semblera, et dont elles pourront recouvrer, sans ce que, pour raison de ce, elles ne aucune d’elles en puissent estre aucunement notées, reprinses ou blasmées, pour raison de quelque estat ou condition qu’elles soient ne autrement» (Ibid.).
9
«…pour quoy nous avons bien voulu et ordonné que lesdictes femmes aient et que les souffrez doresenavant joyr des octroy et prééminences déclarées en nosdictes lectres» (Lettres de Louis XI / Ed. par J. Vaesen et E. Charavay. P., 1909. T. 5. P. 165–166).
10
«Sçavoir vous fasons que, pour la consideration de la bonne et vertueuse resistance qui fut faicte, l’année derniere passée, par nostre chiere et bien amée Jeanne Laisné, fille de Mathieu Laisné, demeurant en nostre ville de Beauvais, à l’encontre les Bourguignons, nos rebelles et desobeissans subgects, qui, ladicte année, s’efforcerent surprendre et gagner sur nous et nostre obeissance par puissance de siege et d’assaux nostredicte ville de Beauvais, tellement que, en donnant lesdicts assaux, elle gagna et retira devers elle ung estendart ou banniere desdicts Bourguignons, ainsi que nous, estant dernierement en nostredicte ville, avons esté de ce deuement informés, nous avons, pour ces causes et aussi en faveur du mariage du Colin Pilon et elle, lequel par nostre moyen a esté naguiere traicté, conclud et accordé,… voulons et nous plaist… que lesdits Colin Pilon et Jeanne sa femme et chacun d’eulx soient et demeurent, leur vie durant, francs, quictes et exempts de toutes les tailles qui sont et seront d’ores en avant mises sus et imposées de par nous en nostre royaume» (Privilèges accordés aux Femmes et Filles de la ville de Beauvais. P. 583). В настоящее время личность Жанны Ленэ не вызывает сомнений у историков: Gervais D., Lusignan S. De Jeanne d’Arc à Madelaine de Verchères: la femme guerrière dans la société d’ancien régime // Revue d’histoire de l’Amérique française. 1999. Vol. 53 (2). P. 171–205; Beaune C. Le Grand Ferré: Premier héros paysan. P., 2013. P. 161; Эрс Ж. Людовик XI. Ремесло короля / Пер. Е. В. Колодочкиной. М., 2007. С. 72, 274.
11
Agulhon M. Un usage de la femme au XIXe siècle: l’allégorie de la République // Romantisme. 1976. T. 13/14. P. 143–152.
12
Vergnet-Ruiz J. Une inspiration de Delacroix? La Jeanne Hachette de Lebarbier // Revue du Louvre. 1971. T. 21. P. 81–85; Genet-Delacroix M.‐C. La barricade: donner un corps à l’histoire (1830–1848–1871) // La barricade / Ed. par A. Corbin, J.‐M. Mayeur. P., 1997. P. 113–124.
13
Мельком о возможном влиянии иконографии Жанны д’Арк на работу Эжена Делакруа упоминала лишь Нора Хейман: «Liberty, personified as a young woman holding aloft the republican tricolor, became again, as she was following the revolution of 1789, a focal political symbol and an iconographic alter ego to Joan of Arc in French popular culture» (Heimann N. M. Joan of Arc in French Art and Culture (1700–1855). From Satire to Sanctity. Aldershot; Burlington, 2005. Р. 133, курсив мой – О. Т.).
14
См. далее: Глава 1.
15
Подробнее о нем см. далее: Глава 8.
16
Briot E. «Le parfumeur millionaire», notable et industriel parisien du XIXe siècle // Revue d’histoire du XIXe siècle. 2007. T. 34. P. 129–143.
17
Ж.‐Л.‐С. Лер выставлял свою «Жанну д’Арк» на Парижском художественном салоне 1808 г.: Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture et gravure, des artistes vivans, exposés au Musée Napoléon, 14 octobre 1808, second anniversaire de la bataille d’Iéna. P., 1808. № 337.
18
Подробнее об изображениях Жанны д’Арк в бою см.: Pessiot M. Illustre ou infortunée. Figures de Jeanne d’Arc au début du XIXe siècle // Jeanne d’Arc. Les tableaux de l’Histoire, 1820–1920. P., 2003. P. 17–33, особенно Р. 21–23.
19
Toussaint H. La Liberté guidant le peuple. P. 9; Marrinan M. Painting Politics for Louis-Philippe: Art and Ideology in Orléanist France 1830–1848. New Haven, 1988. P. 111.
20
Winock M. Jeanne d’Arc // Les lieux de mémoire / Sous la dir. de P. Nora. III: Les France. T. 3: De l’archive à l’emblème. P., 1992. P. 675–733. Русский перевод: Винок М. Жанна д’Арк // Нора П., Озуф М., Пюимеж Ж. де., Винок М. Франция-память / Пер. Д. Хапаевой. СПб., 1999. С. 225–295.
21
Так, у Н. И. Басовской под одной обложкой оказались собраны Эхнатон, Александр Македонский, Спартак, Авиценна, Ричард Львиное Сердце, Робин Гуд, Марко Поло, Авраам Линкольн и многие другие: Басовская Н. И. Все герои мировой истории. М., 2018. Название книжной серии «История России в лицах. Государи» издательства «Рипол Классик» (2017 г.) говорило само за себя. А в работе В. А. Федорова, как сообщалось в аннотации, были представлены «около 650 биографий выдающихся государственных, общественных, военных деятелей, представителей науки и искусства, чьи имена неразрывно связаны с отечественной историей, начиная с раннего Средневековья и заканчивая нашими днями»: Федоров В. А. История России в лицах V–XX вв. М., 1997.
22
См. прежде всего первое серьезное научно-популярное издание о жизни Жанны д’Арк, в котором были собраны несколько десятков ее изображений, использованных, правда, преимущественно в качестве иллюстраций: Le Nordez A.‐L.‐M. Jeanne d’Arc, racontée par l’image, d’après les sculpteurs, les graveurs et les peintres. P., 1898. См. также библиографический справочник П. Ланери д’Арка, до сих пор остающийся лучшим в своем роде. В нем были даны краткие, но не всегда, к сожалению, точные указания на происхождение многих изображений Девы: Lanéry d’Arc P. Livre d’or de Jeanne d’Arc. Bibliographie raisonnée et analitique des ouvrages relatifs à Jeanne d’Arc. P., 1894.
23
Joan of Arc. Loan Exhibition Catalogue. Paintings, Pictures, Medals, Coins, Statuary, Books, Porcelains, Manuscripts, Curios, etc. N. Y., 1913; Jeanne d’Arc. Images d’une légende. Catalogue illustré / Ed. par A. Jardin. Rouen, 1979; Jeanne d’Arc et sa légende / Introduction de C. Legrand. Tours, 1979; Images de Jeanne d’Arc. Hommage pour le 550e anniversaire de la libération d’Orléans et du Sacre. P., 1979.
24
Ziff N. D. Jeanne d’Arc in French Restoration Art // Gazette des Beaux-Arts. 1979. № 93. P. 37–48; Krause K. Jean-Auguste-Dominique Ingres: Jeanne d’Arc au sacre de Charles VII // Zeitschrift für Kunstgeschichte. 1994. Bd. 57. S. 239–251; Jeanne d’Arc. Les tableaux de l’Histoire, 1820–1920. P., 2003; Heimann N. M. Joan of Arc in French Art and Culture. Особенности иконографии Жанны д’Арк в английских источниках эпохи Средневековья и Нового времени отчасти рассмотрены в: Orgelfinger G. Joan of Arc in the English Imagination, 1429–1829. University Park (PA), 2019.
25
Тогоева О. И. Еретичка, ставшая святой. Две жизни Жанны д’Арк. М.; СПб., 2016.
26
Lettre de Charles VII aux habitants de Narbonne // Procès de condamnation et de réhabilitation de Jeanne d’Arc / Ed. par J. Quicherat. 5 vol. P., 1841–1849. T. 5. P. 100–104.
27
«Chers et bien amez, nous croyons que avez bien sceu les continuelles diligences par nous faites de donner tous secours possibles à la ville d’Orléans des piéça assegie par les Anglois, anciens ennemis de nostre royaume, et le devoir en quoy nous en sommes mis par diverses fois, ayans toujours bonne esperance en nostre Seigneur que finablement il y extendroit sa grace et ne permettroit une si notable cyté et un si loyal peuple de périr ne cheoir en la subjection et tirranie des dits ennemis» (Ibid. P. 101). Письмо аналогичного содержания было в тот же день отправлено жителям Ла-Рошели: Ibid. P. 104.
28
«Depuis ces lettres faittes, nous est cy venu un hérault, environ une heure après mye nuit, lequel nous a raporté sur sa vie que vendredy dernier, nos dites gens passèrent la rivière par bateaux à Orléans, et assegèrent du costé de la Soloigne la bastide du bout du pont… et finablement, par grant prouesse et vaillance d’armes, moyenant toujours la grace de nostre Seigneur, gangnèrent toute la dite bastide. Et ont esté tous les dits Anglois que y estoient, mors ou pris. Pour ce, plus que devant, devez louer et regracier nostre dit Créateur que de sa divine clémence ne nous a voulu mettre en oubly; et ne pourriez assez honorer les vertueux faits et choses merveilleuses que le dit hérault, qui a esté present, nous a tout rapporté, et autres aussi, de la Pucelle, la quelle a toujours esté en personne à l’exécution de toutes ces choses» (Lettre de Charles VII aux habitants de Narbonne. P. 103).
29
Подробнее о снятии осады с Орлеана см.: DeVries K. Joan of Arc. A Military Leader. Bath, 1999. P. 54–96; Contamine Ph., Bouzy O., Hélary X. Jeanne d’Arc. Histoire et dictionnaire. P., 2012. P. 76–139; Фавье Ж. Столетняя война / Пер. М. Ю. Некрасова. СПб., 2009. С. 474–477, 481–483.
30
Тогоева О. И. Еретичка, ставшая святой. С. 68–71.
31
«Fu rapporté et dit à Paris publiquement que, dimenche derrain passé, les gens du Dauphin, en grant nombre,… estoient entrez dedens la bastide que tenoient Guillaume Glasdal… et que, ce jour, les autres capitaines et gens d’armes tenans le siege… devant la ville d’Orleans,… avoient levé leur siege pour aler conforter ledit Glasdal et ses compaignons et pour combatre les ennemis, qui avoient en leur compagnie une pucelle seule ayant baniere entre lesdis ennemis, si comme on disoit» (Fauquembergue C. de. Journal / Ed. par A. Tuetey. 3 vol. P., 1903–1915. T. 2. P. 306–307, курсив мой – О. Т.).
32
ANF. Série X – Parlement de Paris. X 1 – Parlement civil. X 1a – Registres civils. X 1a 1481. Fol. 12. В рукописи Клемана де Фокамберга «портрет» Жанны д’Арк является единственным значимым изображением.
33
«Item mehr haben wir gebe von dem Gemael zu schaun wie die Junkchfraw zu Frankreich gefochten hat, 24 pfenning» (Le portrait de la Pucelle montré en Allemagne // Procès de condamnation et de réhabilitation de Jeanne d’Arc. T. 5. P. 270).
34
«Et ibi erat similitudo ipsius Iohanne omnino armate, presentantis quasdam licteras regi suo, cum uno genu flexo» (Procès de condamnation de Jeanne d’Arc / Ed. par P. Tisset, Y. Lanhers. 3 vol. P., 1960–1971. T. 1. P. 98–99, далее: PC, том, страница). Существование «портрета» из Арраса было оспорено Соломоном Рейнахом, предположившим, что на самом деле Жанна могла видеть изображение библейской сцены передачи письма царем Давидом Урии (2 Цар. 11: 14): Reinach S. Two Forged Miniatures of Joan of Arc // The Burlington Magazine for Connoisseurs. 1909. Vol. 14 (72). P. 356–357. Критику гипотезы С. Рейнаха см.: Lang A. Two Forged Miniatures of Joan of Arc // The Burlington Magazine for Connoisseurs. 1909. Vol. 15 (73). P. 51.
35
Цатурова С. К. Офицеры власти. Парижский Парламент в первой трети XV века. М., 2002. С. 19–21; Она же. Формирование института государственной службы во Франции XIII–XV веков. М., 2012. С. 32–33.
36
Цатурова С. К. Офицеры власти. С. 21–22.
37
Tyl-Labory G. Clément de Fauquembergue // Dictionnaire des lettres françaises. Le Moyen Age / Sous la dir. de G. Hasenohr, M. Zink. P., 1992. P. 310.
38
О политических симпатиях парижан в 1420‐е гг. см. подробнее: Фавье Ж. Столетняя война. С. 440, 446–447, 449–456, 490–491.
39
Речь в этом сообщении шла об окончательном снятии осады с Орлеана: «Des ennemis, qui avoient en leur compagnie une pucelle portant banniere, si comme on disoit, laquelle avoit este present à faire lever le siege et les gens d’armes estans lors es bastides devant Orliens» (Fauquembergue C. de. Journal. Т. 2. P. 312, курсив мой – О. Т.).
40
См., к примеру: «Elle fist faire ung estandart, ouquel estoit l’image de Nostre Dame» (Chroniques de Perceval de Cagny / Publ. par H. Moranvillé. P., 1902. P. 141); «Et y estoit ladite Jehanne la Pucelle, laquel tenoit son estendart en sa main, et laquelle estoit cause dudit couronnement du roy, et de toute ycelle assemblée» (Chartier J. Chronique de Charles VII, roi de France / Ed. par A. Vallet de Viriville. 3 vol. P., 1858. T. 1. P. 97); «Porta anchora la dita uno stendarto blancho» (Chronique d’Antonio Morosini. Extraits relatifs à l’histoire de France / Ed. par G. Lefèvre-Pontalis, L. Dorez. P., 1901. P. 110).
41
«Und die Jungfraw ist alwegen menlich und ritterlich gestanden mit irem banner, on hinder sich tretten und ane rasten» (Lettre écrite par les agents d’une ville ou d’un prince d’Allemagne // Procès de condamnation et de réhabilitation de Jeanne d’Arc. T. 5. P. 350); «Und die Maget zoch mit dem banner, das was mit wisser siden gemacht und stet daran gemolet unser herre Got, wie er sitzet uf dem regenbogen und zoiget sin wunden und uf iegelicher siten 1 engel, der hette ein lilie in der hant» (Lefèvre-Pontalis G. Les sources allemandes de l’histoire de Jeanne d’Arc. Eberhard Windecke. P., 1903. P. 164); «Elle chevauchoit en armes moult hardiment, et portoit dès une moult grosse lance et une grande espée, et faixoit porter apprès elle une noble bannière» (Le doyen de Saint-Thibaud de Metz // Procès de condamnation et de réhabilitation de Jeanne d’Arc. T. 4. P. 322).
42
См., например: «Sed more virorum forcium atque in armis exercitatorum adequitabat armata, vexillo proprio, tanquam militari signo, precedente» (Basin Th. Histoire de Charles VII / Ed. par C. Samaran. 2 vol. P., 1964. T. 1. P. 134).
43
«Interrogata utrum, quando ivit Aurelianis, habebat vexillum, gallice estandart ou baniere, et cujus coloris erat» (PC, 1, 78).
44
Ср., к примеру: «Dicit eciam quod ipsamet portabat vexillum predictum, quando aggrediebatur adversarios, pro evitando ne interficeret aliquem» (Ibid.) = «Item, dixit quod ipsamet portabat illud estandart cum intraret in adversarios, pro evitando ne aliquem interficeret» (La minute française des interrogatoires de Jeanne la Pucelle / Ed. par P. Doncoeur. Melun, 1952. P. 120).
45
Словарь античности / Отв. ред. В. И. Кузищин. М., 1989. С. 112.
46
Пастуро М. От герба к флагу // Пастуро М. Символическая история европейского Средневековья / Пер. Е. Решетниковой. СПб., 2012. С. 262–286; Бойцов М. А. Вексиллологические традиции средневековой Европы // Signum / Отв. ред. А. П. Черных. М., 2013. Вып. 7. С. 14–75.
47
Бойцов М. А. Вексиллологические традиции. С. 54–57.
48
Там же. С. 54–55. См. также: Lombard-Jourdan A. Fleur de lis et oriflamme. Signes célestes du royaume de France. P., 1991. P. 151–161, 267; Pastoureau M. L’emblème fait-il la nation? De la bannière à l’armoirie et de l’armoirie au drapeau // Identité régionale et conscience nationale en France et en Allemagne du Moyen Age à l’époque moderne / Publ. par R. Babel, J.‐M. Moeglin. Sigmaringen, 1997. P. 193–203, здесь Р. 193, 195.
49
Типы средневековых штандартов подробно описаны в: Harmand A. Jeanne d’Arc, ses costumes, son armure. Essai de reconstruction. P., 1929. P. 284–290.
50
Слово «Дева» (la Pucelle), написанное в этом тексте с заглавной буквы, уже свидетельствовало о наличии у Жанны д’Арк соответствующего прозвища, о котором Клеман де Фокамберг в мае 1429 г. не имел ни малейшего представления: его «дева» (une pucelle) указывала лишь на пол героини. Подробнее о появлении прозвища см.: Тогоева О. И. Еретичка, ставшая святой. С. 238–243.
51
«Et à Hauves Poulnoir, paintre, demourant à Tours, pour avoir paint et baillié estoffes pour ung grant estandart et ung petit pour la Pucelle, 25 livres tournois» (Equipement de la Pucelle // Procès de condamnation et de réhabilitation de Jeanne d’Arc. T. 5. P. 258). Одновременно со штандартом для Жанны был изготовлен и пеннон – малый штандарт, на котором воспроизводился полный герб владельца: Harmand A. Jeanne d’Arc, ses costumes, son armure. P. 299–301.
52
О том, что именно в Блуа у Жанны появилось собственное знамя, упоминали многие из ее современников. См., к примеру: «Et elle venue à Blois à peu de gent, sejournoit illec par aucuns jours, attendant plus grande compaignée. Pendant son sejour, elle fist faire un estandart» (Chronique de la Pucelle ou Chronique de Cousinot suivie de la Chronique normande de P. Cochon / Publ. par A. Vallet de Viriville. P., 1859. P. 281); «Et adont elle se parti dudit Blois, aians son estandart» (Chronique de Tournai // Recueil des chroniques de Flandre / Ed. par J.‐J. de Smet. Bruxelles, 1856. T. 3. P. 409); «Und reit gon Plois und bat sie der kost und macht, die wolt sie füren gon Orligens biss uf den durnstag darnoch den 28 tag des selben montes. Und die Maget zoch mit dem banner, das was mit wisser siden gemacht» (Lefèvre-Pontalis G. Les sources allemandes de l’histoire de Jeanne d’Arc. Eberhard Windecke. P. 164). Ошибочное мнение об изготовлении штандарта в Пуатье (когда советники дофина Карла еще только допрашивали Жанну относительно ее миссии) высказывал секретарь Ларошельской ратуши: «Et fit faire audit lieu de Poitiers son estandard» (Quicherat J. Relation inédite sur Jeanne d’Arc // Revue historique. 1877. T. 4. P. 327–344, здесь Р. 338).
53
«Interrogata quod prediligebat, vel vexillum suum vel ensem. Respondit quod multo, videlicet quadragesies, prediligebat vexillum quam ensem… Dicit etiam quod ipsamet portabat vexillum predictum, quando aggrediebatur adversarios, pro evitando ne interficeret aliiquem» (PC, 1, 78).
54
«Et tost après que lesdits vivres furent en la ville de Orlians, la pucelle aiante son estandart et sa puissance, ala assaillir la bastille de St-Lu» (Chronique de Tournai. P. 410); «Et après fut ordené par les remonstrances que la Pucelle faisoit, que la ville de Paris seroit assaillie. Quant ce vint le jour de l’assault, la Pucelle, armée et habillée à tout son estandart, fut des premiers assaillans» (Chronique de Jean Le Fèvre, seigneur de Saint-Rémy / Publ. par F. Morand. 2 vol. P., 1876–1881. T. 2. P. 149); «Et, après elle, son estandart, et tous les gens de guerre estans en la ville de Compeigne. Et s’en allèrent en belle ordonnance assaillir les gens des premiers logis du duc» (Ibid. P. 179).
55
«Et durant ledit mystère, la Pucelle s’est tousjours tenue joignant du roy, tenant son estandart en sa main» (Lettre de trois gentilhommes angevines à la femme et à la belle-mère de Charles VII // Procès de condamnation et de réhabilitation de Jeanne d’Arc. T. 5. P. 129).
56
«Respondit quod sancte Katherina et Margareta dixerunt ei quod ipsa caperet vexillum et ipsum audacter portaret, et quod faceret in eo depingi Regem celi» (PC, 1, 114); «Respondit quod totum vexillum erat preceptum ex parte Dei, per voces sanctarum Katherine et Margarete que dixerunt sibi: Accipias vexillum ex parte Regis celi. Et propterea quod dixerunt sibi: Capias vexillum ex parte Regis celi, – ipsa fecit ibi fieri istam figuram Dei et angelorum et colorari. Et totum fecit per preceptum Dei» (PC, 1, 173).
57
«Respondit quod habebat vexillum cuius campus erat seminatus liliis; et erat ibi mundus figuratus et duo angeli a lateribus eratque coloris albi, de tela alba vel boucassino; eratque scripta ibi ista nomina Jhesus Maria, sicutei videtur; et erat fimbriatum de serico… Interrogata an hec nomina Jhesus Maria erant scripta superius aut inferius vel a latere: Respondit quod a latere, sicut ei videtur» (PC, 1, 78).
58
«Interrogata que significacio erat depingere ibidem Deum tenentem mundum, et duos angelos… Et de significacione nescit aliud» (PC, 1, 114).
59
«Interrogata utrum fecerit depingi illos angelos qui veniunt ad ipsam: Respondit quod fecit eos depingi in modum quo depinguntur in ecclesiis» (PC, 1, 171).
60
«Interrogata fuit eadem Iohanna an illi duo angeli depicti in suo vexillo representabant sanctum Michaelem et sanctum Gabrielem. Respondit quod non erant ibi, nisi solum pro honore Dei qui depinctus erat in vexillo. Et dicit quod non fecit fieri representacionem duorum angelorum, nisi solum in honorem Dei qui ibi erat figuratus tenens mundum» (PC, 1, 172).
61
«Vexillo proprio, tanquam militari signo, precedente, in quo ymagines gloriose virginis Dei genitricis et aliquarum ex dictis sanctis virginibus erant depicte» (Basin Th. Histoire de Charles VII. P. 134); «Elle fist faire ung estandart, ouquel estoit l’image de Nostre Dame» (Chroniques de Perceval de Cagny. P. 141); «Et te son estandart en que era Nostra Dona» (Le greffier de l’Hotel de ville d’Albi // Procès de condamnation et de réhabilitation de Jeanne d’Arc. T. 4. P. 301).
62
«Et faixoit porter apprès elle une noble bannière poincturée de la benoiste Trinité et de la benoiste Vierge Marie» (Le doyen de Saint-Thibaud de Metz // Procès de condamnation et de réhabilitation de Jeanne d’Arc. T. 4. P. 322); «Uno stendarto blancho, suxo el qual è el Nostro Signor meso in maniera de Trinitade e da una man tegnie el mondo e da l’altra benedisie e per ziaschaschuno lady è uno anzelo, che se prexenta do flori de zii, tal chomo queli porta li reali de Franza» (Chronique d’Antonio Morosini. P. 110).
63
«Et faisoit porter devant elle son estandart, qui estoit pareillement blanc, ouquel avait deux anges tenans chacun une fleur de liz en leur main» (Journal du siège d’Orléans, 1428–1429, augmenté de plusieurs documents, notamment des Comptes de ville / Ed. par P. Charpentier, Ch. Cuissard. Orléans, 1896. P. 49).